Hallux Rigidus
Il s’agit d’une usure du cartilage, couche de revêtement sur chaque versant de l’articulation, permettant le mouvement libre et indolore de celle-ci. Cette usure est douloureuse.
Des mouvements limités
L’arthrose est souvent accompagnée d’ostéophytes, il s’agit de « becs » osseux, apparaissant de part et d’autre de l’articulation.
Ils participent à la limitation du mouvement (ou raideur) articulaire.
Ces ostéophytes peuvent également engendrer des conflits douloureux avec le chaussage.
Les traitements possibles
La chirurgie est indiquée quand ces premières meures sont insuffisantes, elle est réalisée « à la carte », en fonction des symptômes exprimés par le patient, de ses objectifs, et bien sur du stade de l’arthrose.
Quels types de chirurgie sont possibles ?
– Quand la douleur articulaire est au premier plan, on peut proposer soit :
- une arthrodèse du gros orteil, il s’agit de la fusion osseuse du métatarsien et de la première phalange
- une ostéotomie raccourcissante du métatarsien et de la première phalange, visant à réduire le bras de levier et les pressions exercées sur l’articulation.
Comment se passe l’intervention ?
Les patients les moins à l’aise peuvent bénéficier d’une légère sédation ou d’un casque de réalité virtuelle pendant l’intervention.
Est-ce aussi douloureux qu’on le dit ?
Il s’agit d’un acte chirurgical avec bien évidemment son lot de douleurs dans les suites.
Mais les techniques d’anesthésie et de chirurgie ont fait de gros progrès ces dernières années.
Les techniques percutanées réduisant l’agression chirurgicale, et l’anesthésie locorégionale prolongée dans le temps, vous permettront d’être confortable en postopératoire.
Quand puis-je marcher ?
En général l’appui est autorisé d’emblée, le pied étant protégé par une paire de chaussures médicalisées. L’usage de cannes anglaises est conseillé les premiers jours, au moins tant que le pied est endormi par l’anesthésie locorégionale.
Il est tout de même recommandé de limiter son activité et de fréquemment surélever le pied après l’intervention.
Combien de temps faut-il pour récupérer ?
Les activités physiques et sportives peuvent être reprises après trois mois d’évolution au minimum, si la consolidation est acquise sur les radiographies de contrôle.